vendredi 21 mai 2010

Ministère de la Décentralisation : Campagne de vulgarisation des textes des lois de la Décentralisation et du CSMOD en RDC

.-(Début de texte).- Le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire Antipas MBUSA NYAMWISI a tenu un point de presse ce samedi 15 mai 2010 dans l’enceinte de la maison communale de Kasa-Vubu à Kinshasa. Ce point de presse qui portait sur la relance de la Campagne de vulgarisation des textes des lois de la Décentralisation et du Cadre Stratégique de sa mise en œuvre en République Démocratique du Congo a recueilli un écho favorables au près de la presse tant nationale qu’internationale.
Ci-dessous en intégralité, les mots prononcé par le patron de la Décentralisation à cette occasion :
Excellences Messieurs les Ministres et Chers Collègues ;
Excellence Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa ;
Mesdames et Messieurs les délégués des Partenaires au Développement ;
Mesdames et Messieurs les Bourgmestres de la Ville de Kinshasa ;
Mesdames, Messieurs, les Journalistes ;
Distingués Invités ;

Nous voici réunis aujourd’hui dans ce cadre historique de la maison communale de KASA-VUBU pour lancer la campagne nationale de la vulgarisation de la décentralisation à partir de la ville de Kinshasa.

Permettez-moi avant toute chose de m’acquitter d’un agréable devoir, celui de rendre un hommage mérité au Président de la République Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, pour tous les efforts qu’il ne cesse de déployer pour consolider la paix sur l’ensemble du territoire national, pour reconstruire notre pays et pour appuyer le Gouvernement dans la mise en œuvre de la politique nationale de la décentralisation prescrite par la Constitution du 18 février 2006.
Je voudrais également exprimer à vous tous, les vifs et sincères remerciements du Gouvernement, pour l’honneur que vous nous avez fait en rehaussant de votre remarquable présence cette cérémonie du lancement de la campagne d’information et de sensibilisation de la population kinoise dans toutes ses composantes, sur la décentralisation dont la mise en œuvre cohérente et maîtrisée requiert la participation active et volontaire de toutes les congolaises et de tous les congolais, tant de la Ville de Kinshasa que de toutes nos provinces.

Le Gouvernement apprécie à juste titre votre présence, témoignage éloquent du grand intérêt que vous avez toujours manifesté à tout ce qui peut contribuer à la réussite du processus de la Décentralisation en République Démocratique du Congo.
La campagne que nous lançons ce jour s’inscrit dans le cadre de la communication sociale sur la décentralisation qui a été ouverte solennellement par Son Excellence Monsieur le Premier Ministre le 11 juin 2009 à Kinshasa, à l’occasion de la clôture de l’Atelier National de validation du Cadre Stratégique de Mise en Œuvre de la Décentralisation, « CSMOD » en sigle.
Mesdames et Messieurs ;

Depuis la promulgation de sa nouvelle constitution le 18 février 2006, la République Démocratique du Congo est engagée dans un processus de mise en œuvre effective et rationnelle de plusieurs et profondes réformes institutionnelles qui contribuent à la concrétisation du nouvel ordre politique que nous nous sommes engagés à mettre en place, basé sur le choix souverain du peuple congolais de ses dirigeants au terme des élections libres, pluralistes, démocratiques, transparentes.

Toutes les réformes institutionnelles se tiennent et se complètent, elles visent la réalisation d’un Etat moderne de la 3ème République à l’instar des Etats modernes du monde.

Parmi ces réformes, il y en a une qui réalise véritablement la refondation de l’Etat congolais, c’est celle qui porte sur la réorganisation de l’administration territoriale de notre pays basée sur la décentralisation.

En effet, la Constitution de la 3ème République prescrit la décentralisation comme un nouveau mode d’organisation et de gestion des affaires publiques. La décentralisation implique d’une part le partage des pouvoirs, des compétences, des responsabilités, des ressources et des charges entre le pouvoir central, les provinces et les entités territoriales décentralisées et d’autre part, elle implique la participation active de la population dans le processus de prise de décisions sur tout ce qui la concerne dans la vie de tous les jours ainsi que sur tout ce qui touche son environnement direct et immédiat au quotidien.
Mesdames et Messieurs ;

La décentralisation est considérée, à travers le monde comme un des principaux piliers et indicateurs de bonne gouvernance.

Le peuple congolais a, dans sa majorité et dans toutes ses composantes, spontanément accueilli avec beaucoup d’enthousiasme cette réforme de l’organisation territoriale sur base des principes de décentralisation.

Le premier attrait de la décentralisation, peut être interprété comme une réaction à un processus quasi-ininterrompu de centralisation excessive qui a marqué le système administratif congolais depuis plusieurs décennies.
Mais son intérêt réside véritablement dans le transfert effectif des compétences et des charges aux Provinces et aux Entités Territoriales Décentralisées.

Cependant, la décentralisation est encore mal connue de la population et des acteurs de celle-ci, les expériences récentes de la décentralisation en République Démocratique du Congo ayant échoué. On a parlé plus de la décentralisation que l’on ne s’est soucié d’en maîtriser les contours ou de sa mise en œuvre avec la participation de la population concernée.

Or la population est à la fois actrice et bénéficiaire de cette réforme. Tant qu’elle ne s’en approprie pas, la décentralisation risque de ne pouvoir atteindre ses principaux objectifs dont : l’approfondissement de la démocratie à la base, le développement local et la lutte contre la pauvreté.
C’est pourquoi, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a décidé de se doter d’une stratégie de communication sociale sur la décentralisation, en exécution des importantes recommandations du Forum National sur la décentralisation, organisé à Kinshasa du 3 au 5 octobre 2007.

La stratégie de communication sociale sur la décentralisation vise à changer les attitudes et les comportements de tous les acteurs de la décentralisation dans la perception et dans la gestion des affaires publiques tant au niveau du pouvoir central, dans les provinces que dans les Entités Territoriales Décentralisées.

L’objectif général de la campagne de communication sociale sur la décentralisation est d’informer et de sensibiliser la population congolaise tant du milieu rural que des villes sur la réforme de l’organisation territoriale, opérée par la constitution du 18 février 2006, cette nouvelle réforme est basée sur la responsabilisation des provinces et des entités territoriales décentralisées dans la gestion de leur développement respectif. Elle vise ou implique l’ensemble des acteurs de la décentralisation dans le processus de mise en œuvre de celle-ci.

Le gouvernement de la République voudrait par la campagne de vulgarisation de la décentralisation faire sortir celle-ci de son carcan technocratique pour en faire une réforme vivante.

La campagne vise d’une part à faire connaître et comprendre la réforme de la décentralisation et d’autre part, elle vise à susciter la mobilisation de tous en vue de l’appropriation effective du processus de décentralisation par tous et chacun des congolaises et des congolais.
La campagne de vulgarisation de la décentralisation a plusieurs objectifs spécifiques suivants :

- Expliquer le concept, la portée, les avantages, les enjeux et les défis de la décentralisation dans le développement de la démocratie locale et la consolidation de l’unité nationale ;
- Vulgariser les lois et les règlements sur la décentralisation ;
- Vulgariser et diffuser la politique nationale de la décentralisation constituée par le Cadre Stratégique de Mise en Œuvre de la Décentralisation ;
- Favoriser une appropriation des enjeux de la décentralisation par la population en général et par les acteurs du processus de mise en œuvre de celle-ci en particulier;
- Susciter le désir de la participation des citoyens dans la vie locale ;
- Promouvoir et développer la culture citoyenne ;
- Entretenir l’adhésion et promouvoir la responsabilisation de tous les acteurs de la décentralisation dans la mise en œuvre de la stratégie de développement des provinces et des ETD par les secteurs privé et public et par la société civile;
- Eveiller l’attention des populations au développement des provinces et des ETD ;
- Mobiliser tous et partout à la cause de la décentralisation ;
- Impliquer la population dans toutes ses composantes dans le processus de mise en œuvre de la décentralisation ;
- Vulgariser la nouvelle configuration de l’organisation territoriale de la République Démocratique du Congo.
Pour ce faire, les activités suivantes seront déployées à Kinshasa:

1. La formation pendant cinq jours des vulgarisateurs de la Ville dont les Bourgmestres et les Bourgmestres adjoints, les Chefs des Bureaux Communaux, les Chefs des Divisions urbains et la Direction de l’Administration de l’Assemblée Provinciale, les délégués des organisations de la société civile.

2. La campagne d’information et de sensibilisation de masse regroupant 60 délégués de chaque commune parmi ceux-ci : les chefs des quartiers, des médias, les chefs des services municipaux, les organisations des femmes, les délégués des organisations de la société civile.
Ils seront regroupés dans un centre choisi par ce que nous appelons communément District, à l’exception du District de la TSHANGU qui comprendra 1 centre supplémentaire à KINKOLE pour les habitants des Communes de MALUKU et N’SELE à cause du facteur distance.

Il en résultera, nous l’espérons que le processus de la mise en œuvre de la décentralisation deviendra une affaire de tous et que les citoyens congolais participeront massivement aux élections urbaines, municipales et locales en connaissance de cause.

A travers cette campagne de communication sociale, le Gouvernement de la République exprime sa foi dans la décentralisation et manifeste sa détermination à mettre effectivement la décentralisation en œuvre avec la participation de tous les congolais, des villages et villes car le développement durable de notre pays en dépend.
Avant de terminer mon propos, je voudrais revenir sur le choix de la Maison Communale de KASA-VUBU pour lancer cette campagne dans la ville de Kinshasa.

En effet, les villes et les communes congolaises ont été le premier champ d’expérimentation de la décentralisation territoriale dans notre pays depuis 1957.

L’organisation communale a été introduite au Congo par le décret du 26 mars 1957.
En application de ce décret, le Gouverneur de province de Léopoldville de l’époque, avait créé par son arrêté n°021/429 du 12 octobre 1957, les 11 premières communes de la ville de Kinshasa, dont la Commune de « DENDALE » première dénomination de la commune KASA-VUBU. Ces premières communes de la ville de Kinshasa qui sont Gombe, Kintambo, Lingwala, Kinshasa, Bumbu, Kalamu, Ngiri Ngiri, Bandalungwa, Ngaliema et Limete, sans oublier la commune de Kasa-Vubu furent les premières communes créées sur l’ensemble de notre pays.

La Commune de Kasa-Vubu à ceci de particulier que le premier bourgmestre de cette commune, élu selon les principes de la libre administration, deviendra le premier Président de la République Démocratique du Congo le 30 juin 1960, j’ai cité feu Papa KASA-VUBU.

On peut donc affirmer que la décentralisation, école de la démocratie, a donné à notre pays, son Premier Président en la personne de feu le Président KASA-VUBU : la Commune de KASA-VUBU constitue donc un symbole historique de la décentralisation en République Démocratique du Congo.

Voilà pourquoi nous avons choisi le siège de la Commune de Kasa-Vubu pour lancer la campagne de vulgarisation de la décentralisation dans la ville de Kinshasa, capitale de la République

En souhaitant à toutes et à tous, une participation active aux travaux, je déclare ouvert la campagne de communication sociale sur la décentralisation dans la Ville de Kinshasa.

Je vous remercie.

Juste après ce point de presse, le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire Antipas MBUSA NYAMWISI a eu l’honneur de découvrir le Bureau de celui qui a été le premier bourgmestre de la Commune de Kasa-Vubu et premier Président de la République démocratique du Congo, le feu KASA-VUBU. C’est avec joie que MBUSA NYAMWISI a eu à signer dans le livre d’or de cette commune historique de la capitale congolaise.-(Fin de texte).-minidecat/vendredi, 21 mai 2010.-

jeudi 20 mai 2010

Le PRCG forme ses cadres en passation des marchés

(Début du texte).- Le Projet de Renforcement des Capacités en Gouvernance a organisé du 10 au 14 mai dernier un séminaire de formation en matière de passation des marchés à l’intention des ses cadres dans l’enceinte de l’Hôtel Luntu situé dans la commune de la Gombe.

Ce séminaire avait comme objectif la mise en niveau des connaissances en passation des marchés des assistants nouvellement recrutés par le Projet de Renforcement des Capacités en Gouvernance. Il a été joint à cette équipe, les trois coordonnateurs provinciaux ainsi que les experts séniors du Projet attachés aux ministères sectoriels afin de mettre tout le monde au même pied d’égalité en termes de connaissances de base en passation des marchés.
Les participants à ce séminaire ont eu à découvrir et à cerner les méandres attachés aux objectifs de développement, des indicateurs clés ainsi que des ses composantes, sous le guide des différents Experts Internationaux en passation des marchés.

Pour ce qui est des objectifs de développement du projet, les participants auront pour mission : d’améliorer la transparence, l’efficience dans la gestion des finances publiques et des ressources humaines au niveau central et provincial ; d’établir et de consolider un mécanisme de partage équitable des ressources entre le gouvernement central et les provinces.
Il va s’en dire que ceci entre dans le cadre de l’exercice de la bonne gouvernance tel que convenu entre la Banque Mondiale et la RDC par le canal du PRCG d’assister le Gouvernement dans la mise en œuvre de 4/7 secteurs prioritaires du contrat de Gouvernance. Attendez par là, l’administration Publique, les Finances Publiques, la Transparence et la Gouvernance locale.

Il y a lieu de savoir également que le Projet de Renforcement des Capacités en Gouvernance couvre trois Provinces en République Démocratique du Congo. Le Katanga, le Bandundu et le Sud-Kivu.-(Fin de texte).-minidecat/jeudi, 20 mai 2010.-

Antipas MBUSA NYAMWISI reçois les Ambassadeurs de la Suisse et de la Grande Bretagne

samedi 8 mai 2010

Les Ministres de la Décentralisation de la SADC en réunion à Kinshasa en juillet prochain

-(Début de texte).- En vue de renforcer la coopération sur les questions liées à l'administration locale dans la région SADC, les Ministres ayant en charge la Décentralisation au sein de cette Communauté de Développement de l’Afrique Australe se sont réuni du 28 au 29 avril dernier à Pretoria en Afrique du Sud.

Représentant la République Démocratique du Congo à ces assises, Antipas Mbusa Nyamwisi Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire a eu à présidé cette rencontre.
Cette réunion, dont l’objectif cadrait avec la restauration du Forum des ministres de la SADC en charge de la Décentralisation, faisait suite à celle tenue le 24 février dernier à Gaborone en marge du Forum des Ministres du Commonwealth en charge des Gouvernements Locaux (CLGF).

Ainsi, les Ministres ont réaffirmé leur volonté de rétablir et de repositionner le Forum des Ministres de la SADC en charge des gouvernements locaux comme une plate-forme clé pour renforcer la coopération en matière de décentralisation au sein de l’Organisation Régionale car ce forum ministériel constitue une plate-forme efficace de coopération et d'appui sur les questions de gouvernement local et du développement dans la région de la SADC.
Pour cela, chaque ministre a été chargé de convaincre son Chef d’Etat de la nécessité de ré-institutionnaliser le Forum des ministres en charge des Gouvernement Locaux aussi bien au sein de la SADC que de l’Union Africaine et de tenir son gouvernement pleinement informé des tenants et aboutissants de cette rencontre afin d’obtenir leur soutien.

Quant au Bureau, il a été décidé qu’il fonctionnera provisoirement au sein du Ministère botswanais de Gouvernements locaux. Son financement, en plus de la contribution sud africaine de fin 2006 (300.000,00 USD) fera l’objet d’une stratégie de mobilisation des ressources pour mettre en œuvre les différents programmes et atteindre les objectifs assignés. Le Secrétariat Exécutif de l’Organisation Régionale est appelé à appuyer cette dynamique qui est capable d’entrainer des progrès significatifs et plus rapides dans l’intégration multisectorielle de la SADC. Ce soutien permettra également au Bureau de bénéficier des apports d’autres bailleurs de fonds.

Les résultats des études menées quant au rôle précis des Gouvernement locaux dans l’intégration de l’espace SADC doivent être rapidement disponibilisés, de manière que les derniers sceptiques soient acquis à la nécessité prioritaire de l’institutionnalisation du Forum.
La République Démocratique du Congo qui assume la présidence de la SADC a promis de ne ménager aucun effort pour la réaffirmation du statut du Bureau et du Forum des Gouvernements Locaux au sein de l’Organisation Régionale.


Elle y travaillera de concert avec tous les autres Membres de la SADC, spécialement la Troïka et le Secrétariat Exécutif.

Pour rappel, le Forum des Ministres de la SADC en charge de la décentralisation avait été institué au sein de l’Organisation en 2005 au bout d’un long processus entamé en 1999. A cette occasion, un Bureau ad hoc avait également été créé au sein du Secrétariat Exécutif de la SADC.
Cependant, le Forum a été déhiérarchisé 2 ans, le Conseil de la SADC ayant estimé ce secteur important mais non prioritaire. Cela a eu pour conséquence le relâchement dans la poursuite de cette activité. Heureusement, une nouvelle dynamique liée à la nécessité de restaurer le Forum est en cours.

A l’unanimité, la prochaine réunion du Forum a été programmée pour fin juillet 2010 à Kinshasa.-(Fin de texte).-minidecat/samedi, 08 mai 2010.-

mercredi 5 mai 2010

Antipas Mbusa Nyamwisi salue les actions à impact immédiat réalisées par PAIDECO à Kisangani

-(Début du texte).- Le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire, Antipas Mbusa Nyamwisi a salué les actions à impact immédiat réalisées par le Projet PAIDECO, Programme d’Appui aux Initiatives de Développement Communautaire dans le district de la Tshopo dans la Province Orientale.

L’objectif visé est de promouvoir une nouvelle dynamique de développement local grâce à la construction et à la réhabilitation des infrastructures de base et d’appui aux filières économiques et agricoles.

Ce projet qui est financé par la Coopération Technique Belge à travers son agence d’exécution PAIDECO TSHOPO fait partie d’un vaste programme d’appui aux initiatives de développement communautaire initié dans le district de la Tshopo pour un budget annuel de 3.580.000 Euros.

Ce montant est consacré à la réhabilitation des infrastructures administratives, scolaires, des centres de santé, d’aménagement des sources d’eau potable et autres dans la ville de Kisangani et dans le District de la TSHOPO couvert par le projet.

La zone d’intervention du projet PAIDECO TSHOPO touche sept territoires à savoir : Banalia, Basoko, Bafwasende, Isangi, Opala, Ubundu et Yahuma ainsi que leurs secteurs et chefferies.

Le Ministre Antipas Mbusa Nyamwisi qui effectuait du 20 au 23 avril 2010 une mission d’évaluation des actions menées par le Projet PAIDECO à Kisangani, a salué l’impact du projet dont les actions ont un impact immédiat sur la vie des populations et l’amélioration des conditions de travail des institutions provinciales. Au cours de cette mission d’évaluation, le ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire, était accompagné du Coordonnateur National de PAIDECO, Yvan Dionne en vue de se rendre compte de l’appui apporté aux institutions provinciales dans la mise en œuvre du processus de la Décentralisation en prélude au transfert des charges et compétence au niveau provincial et des Entités Territoriales Décentralisées(ETD).

A Kisangani, le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire a apprécié à sa juste valeur les réalisation de PAIDECO TSHOPO à travers la réhabilitation et la remise en état des infrastructures des ministères provinciaux du Plan, de l’intérieur, de la fonction publique et de l’emploi, du budget et des finances en appui institutionnel au gouvernement provincial.

Pour Antipas Mbusa Nyamwisi, l’appui de PAIDECO aux institutions locales à travers la réhabilitation des vieux bâtiments construits à l’époque coloniale, aujourd’hui en état de délabrement très avancé, notamment la Mairie de la ville de Kisangani et l’ancien bâtiment de la Poste construit en 1925 et inauguré en 1929 et qui abrite actuellement le Ministère provincial du Développement rural va donner à la ville de Kisangani son éclat d’antan et son aspect pittoresque.

Non concerné dans la planification de PAIDECO, le Ministre Mbusa Nyamwisi a plaidé et obtenu auprès du projet, la réhabilitation de la Mairie de Kisangani, un immeuble historique de la ville qui a abrité autre fois le bureau du Premier ministre Patrice Emery Lumumba, alors agent percepteur de la poste à Kisangani et à Yangambi.

Dans ce bâtiment les archives ont été abandonnées. C’est par simple curiosité que le Ministre Antipas Mbusa Nyamwisi est tombé, par hasard, sur une ancienne lettre de « notre héros national Patrice Emery Lumumba, datée de 1954 dans laquelle il réclamait le paiement de sa collation auprès du Directeur provincial de la Poste de l’époque dont une première tranche avait été payée ». A l’époque coloniale où personne n’osait revendiquer ses droits, Patrice Lumumba ne s’était jamais laissé dans la revendication de ses droits lésés.

Pour immortaliser sa mémoire, Antipas Mbusa Nyamwisi a demandé auprès du Maire de la Ville de Kisangani pour que la table ayant servi de bureau de Patrice Lumumba soit restauré et mis en état afin qu’elle puisse faire partie intégrante de l’histoire du bâtiment de la Mairie avant la construction de l’immeuble de la Poste au centre ville de Kisangani.

Mbusa Nyamwisi annonce une bonne nouvelle : la réhabilitation de la Mairie de Kisangani

Le patron de la Décentralisation et Aménagement du Territoire avait été chaleureusement ovationné par la population de Kisangani lorsqu’il annonçait la bonne nouvelle de la réhabilitation de la Marie de l’Hôtel de Ville de Kisangani grâce à un budget additif négocié de l’ordre de 150.000 USD que PAIDECO a bien voulu y affecter. Ce vieux bâtiment de Kisangani avait été construit le 6 septembre 1958 et totalisera 52 ans d’âge. Il n’a plus été réhabilité, ni revêtu d’une nouvelle couche de peinture sans oublier le délabrement des installations sanitaires donnant le signe d’un vestige de l’Egypte ancienne.

Cette Mairie, une fois réhabilitée, pourra revêtir sa plus belle robe d’antan, à quelques mois de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo. Ces travaux vont consister au dépôt et pose de la toiture, à la menuiserie, au plancher, à l’électricité et plomberie, l’aménagement intérieur et extérieur, à la peinture, etc. la durée des travaux a été fixée à 5 mois minimum.

Visiblement heureux, le Ministre Antipas Mbusa Nyamwisi a écrit ceci dans le LIVRE D’OR de la Mairie de Kisangani : « En cette période où nous fêtons les 50 ans d’indépendance, grande est ma joie de rendre visite à la maison historique de la ville pour la réhabilitation emblématique de cet immeuble de la ville en vue de la matérialisation de ses travaux. Hommage à la Belgique à travers le PAIDECO pour le plus grand bien de la population de Kisangani »

Cet engagement du Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire a été fortement accueilli par la population qui n’a pas manqué de lui rendre un hommage mérité pour son dévouement sans cesse pour défendre la cause de la Province Orientale en général et de la Ville de Kisangani en particulier en vue de lui doter des infrastructures susceptibles d’accueillir les nouvelles institutions dans le cadre de la décentralisation.

Dans la journée de mercredi 21 avril dernier, le Ministre Mbusa a visité la Commune de la Tshopo l’une de plus anciennes communes de la Ville de Kisangani. Cette commune a été complètement réhabilitée par le PAIDECO dont les différents services ont été dotés en unités informatiques. C’est en remplacement des anciennes machines à écrire datant de l’époque coloniale encore en vogue dans cette municipalité.

Il a déploré la mauvaise gestion des archives, en tant que mémoire collective de l’histoire de la commune de la Tshopo. Il a invité les autorités de cette commune à avoir un regard responsable pour assurer une meilleure conservation des archives. Pour mettre les administrés dans un bon environnement, PAIDECO y a construit des toilettes modernes.

Le coût de réhabilitation de cette première commune de la ville de Kisangani a été de 27.000 USD. Dans son message adressé aux autorités de la commune et à ses administrés, Antipas Mbusa Nyamwisi les a encouragés à garder le bâtiment communal réhabilité par « nos partenaires belges de la CTB/PAIDECO » dans un état de propreté pour le plus grand bien de tous pour mieux jouer « notre rôle de restauration de l’autorité de l’Etat en cette année du cinquantenaire ».

De la maternité en chaume à un centre de santé moderne pour le bien de la femme

Homme de terrain et infatigable, le Ministre Antipas Mbusa Nyamwisi a effectué une visite d’évaluation des actions du projet PAIDECO TSHOPO au point kilométrique PK17 sur une route en très mauvais état. Arrivée sur le lieu, Mbusa Nyamwisi a vécu la dure réalité des femmes qui accouchent à même le sol dans des conditions extrêmement difficiles.

La construction d’une Maternité moderne et équipée par le PAIDECO a été un grand soulagement de la population. Celle-ci n’a pas tarie d’éloges à l’endroit du « fils de terroir » pour sa détermination à améliorer le bien-être social de la population dans le contexte de la décentralisation où les infrastructures de base jouent un rôle déterminant en matière de développement.
L’accessibilité de la population aux soins de santé primaire et à l’éducation grâce à la construction d’une nouvelle maternité dans le cadre du projet d’Appui aux initiatives de développement communautaire dans la Province Orientale, a donné au District de la Tshopo une grande visibilité en infrastructures de base.
En fin à Yangambi, à 98 km de la ville de Kisangani, Mbusa Nyamwisi n’a eu que les larmes pour pleurer au regard de la destruction des infrastructures encore solides laissées par les colons au Centre récréatif de Yangambi considéré à juste titre comme « le sanctuaire des belges » où ils venaient se recréer. Ils y ont construit une salle de cinéma ultra moderne, de la piscine, d’un casino et d’un bar où le Roi Baudouin et le Président Mobutu avaient exhibé quelques pas de danse pour donner à cette rencontre une ambiance festive. Tandis que le complexe agroindustriel équipé de Yangambi par les belges a été complètement abandonné. Il a constaté qu’INERA Yangambi a beaucoup des structures d’intervention. Les belges ont laissé plus de 450 villas en parfait état dont les nouveaux occupants se comportent en bien sans maître. Alors que le point d’ancrage des activités de PAIDECO reste le Territoire d’Isangi.
Yangambi est également le chef-lieu du District de la Tshopo, une agglomération enclavée suite à l’absence des moyens de communication. La cité de Yangambi qui est implanté dans un domaine privé appartenant à l’INERA compte plus de 37.000 habitants qui vivent dans des conditions très difficiles par manque d’électricité, de l’eau potable, de pharmacie, de marché, etc.
Elle est aussi un grand centre de recherche agronomique mondialement connu où les variétés de café qui fait le bonheur du Brésil sur le plan économique et celles d’hévéas, de palmier à huile qui produit de l’huile de palme en Malaisie, ont été expérimentées à Yangambi sans que les dirigeants congolais saisissent une telle opportunité pour implanter une industrie agroalimentaire de transformation pour nourrir toute l’Afrique et le monde.

L’inauguration des huit salles de classes de l’Ecole primaire Bangala à Yangambi, construit par le PAIDECO a constitué le moment culminant de la visite du Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire au Chef-lieu du district de la Tshopo.
L’Ecole Primaire Bangala accueille environ 600 élèves en majorité des filles. Sur 14 salles 10 ont été totalement réhabilitées et équipées en bancs avec une capacité de 40 élèves par classes.
Le Ministre Antipas Mbusa Nyamwisi a montré son implication personnelle devenue une passion pour cet homme d’Etat congolais pour doter les nouvelles administrations des infrastructures modernes en vue d’être prêtes dans le cadre du processus de la décentralisation au service de la promotion du développement local.
Il a sollicité l’extension du projet PAIDECO à d’autres districts de la Province Orientale pour concrétiser l’approche du développement qui pose les bases d’une prise en charge des populations dans leurs vies de chaque jour dans le cadre de la décentralisation.-(Fin de texte).-minidecat/mercredi, 05 mai 2010.-
JEAN BUSUKU