samedi 6 mars 2010

Jeudi 4 mars 2010 : Clôture à Kinshasa de l'atelier de validation des textes juridiques de la Fonction Publique et des mesures transitoires ...

(Début de texte).- Pour Antipas Mbusa Nyamwisi
« La mise en œuvre de la décentralisation exige du pragmatisme et du sens d’abnégation »
Par Albert tshiambi

La Constitution de la RDC consacre la décentralisation comme nouveau mode d’organisation et de gestion des services publics répondant aux exigences d’un service public de proximité. Pour Antipas Mbusa Nyamwisi, la mise en œuvre de ce processus exige de la part de tous les acteurs le pragmatisme, le patriotisme et le sens d’abnégation.

Il s’est tenu, du 1er au 4 mars 2010 à Kinshasa, un atelier national sur la validation des textes de la Fonction publique et des mesures transitoires. Organisées par le ministère de la Décentralisation et Aménagement du territoire avec l’appui des partenaires extérieurs, ces assises ont connu la participation des ministres provinciaux, des experts et des secrétaires généraux de l’Administration publique.

Comme il est de coutume en pareilles circonstances, des recommandations ont été formulées à l’issue de cet atelier qui s’est déroulé au Restaurant la Fleur de Sel, situé dans la commune de la Gombe.

Pour ce qui est de l’examen des textes de la Fonction publique, les participants ont proposé que le Premier ministre prenne un décret pour mettre à la disposition des provinces, des agents déconcentrés.

Sur 215 articles de l’avant-projet de loi sur le Statut général, la Commission a proposé les amendements sur les articles 39, 47, 48, 53, 57, 101, 111, 117, 188, 211 et 212.

S’agissant des mesures transitoires de gouvernance, il a été recommandé : de ne pas retenir le recensement comme préalable au transfert des charges et des ressources ; le transfert en bloc des agents et fonctionnaires de l’Etat actuellement répertoriés et payés sur base des fichiers de la Direction de la paie du ministère du Budget et propose que le gouvernement central puisse s’engager à prendre en charge les indemnités de fin de carrière des agents et fonctionnaires ayant atteint l’âge de la retraite au moment du transfert des charges et ce, endéans une année.

EXIGENCES

Quant aux nouvelles unités, il appartiendra à chaque gouvernement provincial de les recruter selon ses besoins ; l’urgence de mettre le personnel des services déconcentrés à la disposition des gouvernements provinciaux par décret du Premier ministre en attendant la promulgation de la loi portant organisation et fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales décentralisées (ETD), et de celle portant Statut général des fonctionnaires et agents des services publics du pouvoir central, des provinces et des ETD ; la mise en place d’une administration financière provinciale transitoire en rapport avec le transfert des charges.

En ce qui concerne le Manuel des procédures de la dépense publique en province, les participants recommandent que les partenaires du gouvernement, en l’occurrence le PRCG dotent les directions provinciales nouvellement créées ainsi que la chaîne de la dépense en province, de l’outil informatique adéquat. En outre la Commission a suggéré au PRCG d’assurer la formation des élus locaux, des membres des gouvernements provinciaux ainsi que des agents et cadres de l’administration impliqués dans l’exécution de la dépense publique.

Le ministre de la Décentralisation et Aménagement du territoire a déclaré : « La mise en œuvre de la décentralisation est en marche bien que confrontée à plusieurs défis, dont certains seront relevés grâce au travail que les participants venaient de réaliser pendant quatre jours ». Cela exige de la part de tous les acteurs de la décentralisation le pragmatisme, le patriotisme, le sens d’abnégation étant donné que la RDC a connu beaucoup de gâchis…, a souligné Antipas Mbusa Nyamwisi.

S’adressant aux participants, il leur a demandé d’être missionnaires et défenseurs de la décentralisation qui a pour finalité, « la promotion de la paix, de la démocratie et du développement ». Le Ministre Mbusa a, en définitive, exprimé sa gratitude à l’endroit du Président de la République, Joseph Kabila et au Premier ministre, Adolphe Muzito, pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer pour la mise en œuvre effective de la décentralisation en RDC. -Article publier par le Journal le Potentiel, n°4924 du samedi 06 mars 2010.-(Fin de texte).-minidecat/samedi, 06 mars 2010.-

mercredi 3 mars 2010

Mise en œuvre de la Décentralisation : ouverture à Kinshasa de l’atelier de validation des Textes juridiques de la Fonction Publique

Ouvert le lundi 1 mars par le Chef de la Décentralisation Antipas Mbusa Nyamwisi, cet atelier a pour objectif entre autre, la validation de l’avant-projet de la loi organique fixant l’organisation et le fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des Entités Territoriales Décentralisées et l’avant-projet de loi portant statut général des fonctionnaires et agents des services et des Entités Territoriales Décentralisées ; Convenir des mesures à prendre pour améliorer la gestion des Finances Publiques et des ressources humaines en provinces avant le transfert effectif de charges et des ressources ; Définir les modalités et les procédures pour la mise en place d’une administration financière provinciale transitoire capable de prendre en charge toutes les opérations du circuit de la dépense publique en provinces et en particulier le paiement des rémunérations du personnel des secteurs des compétences exclusives des provinces, à savoir : l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, la Santé Publique, l’Agriculture et le Développement Rural.
Cet atelier qui s’inscrit dans le cadre du processus de la mise en œuvre de la Fonction publique marque un intérêt particulier que tous les acteurs de la décentralisation, particulièrement le pouvoir central accordent au développement à la base à travers le transfert des compétences étant donné que la politique de la décentralisation vise à garantir l’accessibilité aux services publics de base sur l’ensemble du territoire national en apportant des réponses de proximité aux besoins des populations. Son approche participative en vue de dégager un large consensus dans l’élaboration des textes légaux et réglementaires en associant les provinces prouve la volonté du Gouvernement central de voir ce processus progressé dans une harmonie bien planifiée avec la base.
Composé des ministres provinciaux ayant en charge le ministère de la Fonction Publique de chaque province ainsi que les experts du gouvernement central , l’atelier de validation des textes juridiques de la Fonction Publique et des mesures transitoires préalables au transfert des charges et des ressources aux provinces a été animé au premier jour par 3 Ministres nationaux. « Les grands enjeux, défis et perspectives de la reforme de la Fonction publique dans ses aspects juridiques » est le thème qui a été développé par le Ministre national de la Fonction Publique ; « La problématique du transfert des charges et des ressources des secteurs de compétences exclusives des provinces » a été exposé par le Ministre du Budget ; Le Ministre au Développement Rural a quant à lui, exposé sur « Les Exigences et conditions d’un transfert responsable aux provinces des charges du secteur du Développement rural ».
Après un long débat par rapport à ces différents thèmes évoqués, les participants se sont scindés en 3 groupes de travail à savoir : la commission de l’Examen des textes de la Fonction publique ; la commission sur les mesures transitoires de gouvernance ; la commission du Manuel des procédures de la dépense publique. Pendant 3 jours, ces commissions auront à établir les recommandations et un rapport final sera lu à la plénière.

veuillez découvrir ci-dessous, l'intégralité du discour du Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire Antipas Mbusa Nyamwisi, prononcé à l'ouverture de cet atelier:

-Messieurs les Ministres et Chers Collègues
-Mesdames et Messieurs les Ministres Provinciaux,
-Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers,
-Mesdames et Messieurs les Hauts fonctionnaires,
-Monsieur le Coordonnateur du Projet de Renforcement des Capacités en Gouvernance ;
-Distingués invités,
-Mesdames et Messieurs les Participants

Je voudrais avant toute chose vous remercier d’avoir rehaussé de votre présence, malgré vos multiples occupations, cet atelier de Validation des Textes Juridiques de la Fonction Publique et des Mesures Transitoires Préalables au Transfert des Charges et des Ressources aux Provinces. Dans ce même ordre d’idées, je souhaite la bienvenue et un agréable séjour aux Délégués venus des provinces.

Au lendemain du réaménagement du Gouvernement, qu’il me soit aussi permis de rendre un vibrant hommage à Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, Président de la République Démocratique du Congo, et à Son Excellence Monsieur Adolphe MUZITO, Premier Ministre pour avoir renouvelé leur confiance à ma modeste personne, d’une part et, pour leur détermination à traduire dans les faits la Décentralisation consacrée par la Constitution du 18 février 2006 d’autre part.

Je saisis également cette opportunité pour présenter mes remerciements à tous les partenaires qui accompagnent la mise en œuvre du processus de la décentralisation et plus particulièrement au Projet de Renforcement des Capacités en Gouvernance pour son appui logistique et financier à l’organisation des présentes assises.


-Mesdames et Messieurs les Ministres,
-Distingués invités,
-Mesdames et Messieurs les Participants,

La décentralisation consacrée par la constitution induit une réforme à la fois sectorielle et transversale dont la mise en œuvre touche à :
-l’organisation politique et territoriale,
-l’organisation de l’Administration Publique et
-l’organisation des Finances Publiques.

Ainsi, le présent atelier de validation des avant-projets des lois de la Fonction Publique et des mesures transitoires préalables au transfert des charges et des ressources aux Provinces s’inscrit dans le cadre du processus de sa mise en œuvre et marque l’intérêt particulier que tous les acteurs de la décentralisation et particulièrement le pouvoir central accordent au développement à la base à travers le transfert des compétences.

Pour que ce transfert se réalise de manière responsable, les provinces doivent être outillées et dotées des mécanismes susceptibles de leur permettre d’assumer réellement et efficacement leurs nouvelles compétences.

-Mesdames et Messieurs les Ministres,
-Distingués invités,
-Mesdames et Messieurs les Participants

Dans notre pays comme ailleurs, la politique de la décentralisation vise à garantir l’accessibilité aux services publics de base sur l’ensemble du territoire national en apportant des réponses de proximité aux besoins des populations. Parmi les services publics de base qui ont un impact direct sur les populations et qui ont fait l’objet d’un transfert significatif des compétences aux provinces figurent la santé, l’agriculture, le développement rural, l’enseignement primaire, secondaire et professionnel ainsi que la fonction publique.

Ce tableau, certes non exhaustif, montre à suffisance les changements qui caractérisent la réforme de l’Etat congolais et son fonctionnement.

La réalisation et la pleine efficacité de ces changements appellent que ceux-ci soient accompagnés du transfert effectif des charges et des ressources aux provinces ainsi que d’une administration publique adaptée aux enjeux de la décentralisation.

En effet, notre constitution dispose en son article 194, qu’une loi organique fixe l’organisation et le Fonctionnement des Services Publics du Pouvoir Central, des Provinces et des Entités Territoriales Décentralisées et en son article 122 point 12 qu’une loi organise le statut des agents de carrière des services publics de l’Etat.

C’est dans cette optique que le gouvernement central, par le Ministère de la Fonction Publique, en a élaboré les avant-projets en vue de permettre à chaque niveau du pouvoir public de se doter de sa propre fonction publique.
Un atelier d’harmonisation de ces deux projets a été organisé à Kisantu dans la province du Bas-Congo du 29 janvier au 05 février 2010.

Ces deux lois, une fois votées et promulguées permettront à chaque niveau du pouvoir public de disposer de ses ressources humaines pour exercer les compétences exclusives.

Toujours fidèle à son approche participative en vue de dégager un large consensus dans l’élaboration des textes légaux et réglementaires en associant les provinces, le Ministère de la Décentralisation et Aménagement du Territoire organise cet atelier dont les objectifs globaux sont :

1.Valider l’avant-projet de loi organique fixant l’organisation et le fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des Entités Territoriales Décentralisées et l’avant-projet de loi portant statut général des fonctionnaires et agents des services et des Entités Territoriales Décentralisées.

2.Convenir des mesures à prendre pour améliorer la gestion des Finances Publiques et des ressources humaines en provinces avant le transfert effectif de charges et des ressources.

3.Définir les modalités et les procédures pour la mise en place d’une administration financière provinciale transitoire capable de prendre en charge toutes les opérations du circuit de la dépense publique en provinces et en particulier le paiement des rémunérations du personnel des secteurs des compétences exclusives des provinces, à savoir : l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, la Santé Publique, l’Agriculture et le Développement Rural.

Chers participants,

Pour vous permettre de bien examiner les textes soumis à votre validation, vous aurez à suivre plusieurs exposés qui seront présentés par les animateurs principaux de chaque secteur.

Pour ma part, je suis persuadé que ces assises permettront de dégager un consensus autour des livrables que vous ne manquerez pas de valider et de doter la décentralisation des instruments qui concourent à sa mise en œuvre. C’est pourquoi, j’en appelle à votre dévouement et assiduité tout au long de ces quatre jours des travaux.

Sur ce, je déclare ouvert les travaux de validation des textes juridiques de la Fonction Publique et des mesures transitoires et leur souhaite plein succès.

Que Dieu bénisse ces travaux.

Je vous remercie.-(Fin de texte).-minidecat/mercredi, 03 mars 2010.-

jeudi 25 février 2010

La Décentralisation en Afrique pour une bonne gouvernance !

(Début de texte).- Antipas Mbusa Nyamwisi, Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire a reçu dans la matinée de ce jeudi 25 février 2010, le malien Ousmane Sy, Ministre honoraire de la Décentralisation au Mali. Connu comme personnalité africaine très engagée dans ce processus, Ousmane Sy a conduit la décentralisation dans son pays où il a été félicité à plusieurs reprises pour la force de sa vision et le courage de ses idées au sujet de la gouvernance en Afrique, et pour l'originalité de ses actions au Mali. Par un processus participatif de décentralisation et l'organisation d'élections transparentes, il est parvenu à créer un cadre stimulant une meilleure gestion publique et une stabilité renforcée; deux conditions essentielles au développement.
Actuellement Vice-président de l’Institut de recherche et débat sur la gouvernance et Coordinateur de l’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique. Cette alliance qui œuvre également au Katanga en RDC a pour mission, la promotion de la gouvernance locale.

Arrivé à Kinshasa pour implanter un noyau de l’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique, Ousmane Sy est passé rendre hommage au Ministre congolais de la Décentralisation Antipas Mbusa Nyamwisi pour les efforts qu’il fournit depuis son arrivée à la tête de ce méga-ministère.

A savoir qu’Ousmane Sy est également promoteur du Centre d’expertises politiques et institutionnelles en Afrique (CEPIA) qu’il dirige depuis janvier 2004. Il fait parti des intervenants du Forum National sur la Décentralisation tenu à Kinshasa en 2007.-(Fin de texte).-minidecat/jeudi, 25 février 2010.-

vendredi 19 février 2010

Un consultant du PRCG promu Ministre des Finances, Economie et Budget en Guinée Conakry !

(Début de texte).- Le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire Antipas Mbusa Nyamwisi a réussi en audience dans la matinée de ce vendredi 19 février 2010 le Ministre Guinéen des Finances, Economie et Budget nouvellement nommé, KERFALLA YANSAN.

Il y a peu, consultant au Projet de Renforcement des Capacités en Gouvernance (PRCG) du Ministère de la Décentralisation, affecté au près de la Primature de la République Démocratique du Congo, KERFALLA YANSAN était chargé d’études sur le climat des affaires.

Antipas Mbusa Nyamwisi a, au cours de cette audience, présenté ses félicitations au Ministre Guinéen pour cette nomination qui arrive alors qu’il était en contrat en République Démocratique du Congo. Il lui a en outre félicité pour le travail abattu en RDC.
Ancien Gouverneur de la Banque Centrale guinéen, fonction qu’il a assumé durant 10 ans, KERFALLA YANSAN se dit satisfait de son séjour en République Démocratique du Congo.

Désormais, il a pour mission de relever le défi du bien être africain à la recherche de bien être de la population Guinéenne.-(Fin de texte).-minidecat/vendredi 19 février 2010.-

lundi 15 février 2010

Antipas Mbusa Nyamwisi s’imprègne des réalisations de PAIDECO/CTB à Kikwit dans le Bandundu

(Début de Texe).- En vue de permettre aux Communes et quartiers de la Ville de Kikwit de bien fonctionner pour la réussite du processus de la décentralisation dans cette ville, le Programme d’ Appui aux Initiatives de Développement Communautaires (PAIDECO) de la Coopération Technique Belge CTB en sigle vient de réaliser la construction de 17 bureaux des quartiers, 4 salles polyvalentes, dont une par commune et la réhabilitation de la maison communale de LUKEMI et celle de NZINDA pour ce qui concerne les infrastructures administratives.
Ce projet de la Coopération Technique Belge qui œuvre dans le Bandundu depuis août 2006 n’en est pas resté là dans ses réalisations. Car, concernant les infrastructures sociales, le PAIDECO vient de réaliser la construction de 2 écoles primaires, la réhabilitation de 4 autres à travers la ville de Kikwit, la construction de 4 centres de santés, de la Banque de sang dans la commune de Lukolela, d’un pavillon de la maternité de l’hôpital général de Kikwit 2, de la construction de 47 bornes fontaines reliées au réseau de la Régideso.

Pour ce qui est des infrastructures à caractère économiques, la réhabilitation du tronçon routier reliant les communes de Lukemi et Lukolela, l’érection d’un pont linéaire sur la rivière Kwilu ont déjà été réalisés.

Le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire Antipas Mbusa Nyamwisi a tenu à descendre sur terrain lors de son dernier séjour à Kikwit pour vivre de près les multiples réalisations de PAIDECO dans cette ville.


Il était accompagné du Ministre provincial de l’Intérieur Monsieur Ndongo, du Maire de la ville de Kikwit, du Coordonnateur National de PAIDECO Monsieur Yvan Dionne ainsi que du Chef du Projet à Kikwit, Monsieur Stanis Matia.

Premier constat, amélioration des conditions de travail au niveau des communes et quartiers.
La lutte antiérosive fait aussi partie des préoccupations de PAIDECO. Les systèmes de succession des digues et pépinières vétivers, de construction de bassin de rétention ont été appliqués et exigent de la population un réel suivi. Pour ce, plusieurs séminaires de formation ont accompagné ces actions.
Afin d’améliorer le savoir faire des personnels soignants et administratifs locaux, des séminaires de Renforcement des Capacités ont été organisés.

Avant la descente sur terrain, le Ministre a eu une séance de travail avec les responsables national et local du PAIDECO qui lui ont présenté à long et à large les réalisations de ce programme.

Satisfait par ces réalisations, le Ministre Mbusa Nyamwisi a encouragé les responsables de ce programme de continuer dans la même lignée pour le temps qui reste tout en impliquant les bénéficiaires afin de bien identifier les besoins prioritaires.

En s’entretenant avec les différents bourgmestres de la ville de Kikwit, les responsables des écoles locales ainsi que quelques personnalités de la société civile, le chef de la Décentralisation a fait comprendre aux uns et aux autres la nécessité de s’approprier le processus de la décentralisation, socle du développement de la RDC.
Le PAIDECO compte des projets dans 7 provinces du pays. Dans le cadre de la mise en œuvre de la Décentralisation, le PAIDECO dispose d’une structure mixte de concertation locale SMICL présidé par le Ministre provincial de l’Intérieur qui siège aves ses paires du Plan, des TPI, de l’Agriculture et du Développement rural aux côtés de l’équipe locale de PAIDECO.

Ce projet de la Coopération Technique Belge (CTB) met plus d’accent sur le développement économique local. Voilà pour quoi partout où il est localisé, le PAIDECO appui les filières agricoles pour permettre aux ETD de disposer des moyens de se développer.

Je vous propose de découvrir ci-dessous, l’interview que nous a accordée Mme Marie NYANGE, Experte en Gestion des Connaissances et en Communication de l’Unité national d’appui de PAIDECO
Q.1 : Pouvons-nous savoir depuis combien de temps le Programme d’Appui aux Initiatives Communautaires existe-il ?

R : ce programme existe en RDC depuis janvier 2006 et à cette époque il y a eu PAIDECO qu’on a appelé PAIDECO BBK et PAIDECO Kinshasa. Donc, le projet était localisé au Bas-Congo, dans la province du Bandundu, au Katanga et ici à Kinshasa dans les deux communes de Kisenso et Kimbaseke.
Q.2 : Nous avons été sur terrain à Kikwit et on a vu les multiples réalisations de PAIDECO. Ces réalisations sont-ils identique partout où vous couvrez à travers le pays ?

R : Ce programme existe depuis 2006 et donc à la fin de l’année 2008 la première version a pris fin, sauf PAIDECO Kinshasa qui vient de se terminer en début 2009. On a eu la deuxième version où nous avons maintenant des PAIDECO dans 7 provinces de la RDC. Et le programme ou les activités que vous avez visité au niveau de PAIDECO Kikwit sont presque les mêmes car c’est un programme au fait. Il a la même approche et la même stratégie d’intervention. Donc dans les différents PAIDECO si vous allez sur terrain, vous allez remarquer que ce sont les mêmes activités quant bien même on tient compte de spécificité de chaque entité.
Q.3 : Pouvons-nous connaître ces provinces qui bénéficient de ce programme d’appui ?
R : On a la Province Orientale où PAIDECO intervient dans le district de la Tshopo et le projet est basé à Kisangani mais il intervient dans 7 territoires du district de la Tshopo. Vous avez le PAIDECO au Maniema et le bureau est à Kindu ; vous avez le PAIDECO au Sud Kivu où on a deux PAIDECO, PAIDECO Walungu-Mwenga abrégé PAIDECO WAGA et le PAIDECO Uvira. Vous avez le PAIDECO dans la Province du Katanga, le bureau est basé à Kamina ; vous avez PAIDECO dans le Kasaï Occidental où le bureau est localisé à Kananga et vous avez PAIDECO au Bandundu dont le bureau est basé à Kikwit.
Q.4 : Quels sont les perspectives d’avenir de ce projet.
R : Disons que c’est un programme qui accompagne la mise en œuvre de la Décentralisation en République Démocratique du Congo et en tant que programme nous mettons beaucoup d’accent sur le Renforcement des Capacités. Et chaque entité que nous accompagnons, nous suivons la mise en œuvre et la réalisation du plan de développement. Donc la grande perspective est de doter à chaque entité un plan de développement urbain parce que ce plan va tracer un cadre pour le développement de ces entités. Et donc, c’est un document très important et le PAIDECO en tant que programme par rapport à ces moyens, par rapport à ces objectifs qu’il poursuit, va réaliser une partie de ce plan, va mettre en œuvre une partie des activités prévues par ce plan mais le reste, c’est un document qui sera vendu aux autres bailleurs des Fonds et aux Autorités locales parce qu’ils doivent eux mêmes maintenant prendre en charge les développements de leurs entités.
Q.5 : Est-ce que le PAIDECO exécute sur terrain le programme qu’il a lui-même conçu ou ce fait en communion avec les autorités locales ?

R : Le PAIDECO est un programme de la Coopération bilatérale entre la RDC et le Royaume de Belgique. Et c’est donc la partie congolaise qui a émit les vœux de voir ce programme se mettre en place dans notre pays et qui a identifier lui-même là où le projet doit s’exécuter, disons par rapport aux besoins les plus criant. C’est par rapport à cela que quant le PAIDECO arrive sur terrain, il travail en étroite collaboration avec les autorités locales. Et comme nous appuyons la mise en œuvre de la Décentralisation, le programme travail avec le ministère de l’Intérieur au niveau de chaque province. Et c’est ces ministères là qui préside la structure mixte de concertation appelé SMICL. C’est cette structure qui définit les activités, les actions prioritaires qui doivent être mise en place. Mais en amont de tout ça, il y a toute la population qui est impliqué donc les acteurs étatiques, les acteurs non-étatiques, la société civile, et comme vous savez, au niveau de la Décentralisation on essaie de mettre ensemble tous ces acteurs pour créer un développement harmonieux. Donc, nous travaillons avec tous ces acteurs pour arriver à prioritiser tous ces besoins et les mettre en œuvre..-(Fin de texte).-minidecat/15 février 2010.-

vendredi 29 janvier 2010

Antipas Mbusa Nyamwisi vulgarise les textes des lois sur la décentralisation aux territoriaux de Kwilu et Kwango dans le Bandundu

(Début du texte).- C’est dans la matinée du jeudi 21 janvier dernier que le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire Antipas Mbusa Nyamwisi a atterri à l’aéroport de Kikwit à la tête d’une délégation d’experts congolais en décentralisation.
Avec pour mission la vulgarisation des textes des lois sur la décentralisation dans le cadre de sa mise en œuvre en province de Bandundu, Mbusa Nyamwisi qui reste convaincu de la réussite de ce processus gage du développement de la RDC, s’est donné le devoir de sensibiliser les acteurs de la décentralisation à tous les niveaux possible.

Si les anciennes expériences de la décentralisation ont échoué faute des mesures d’accompagnement, celle consacrée par la Constitution du 18 février 2006 s’annonce comme une réussite et un processus plein d’espoir et d’avenir.

Voilà pour quoi le ministre de la Décentralisation a appelé les territoriaux de Kwilu et Kwango à s’approprier ces différentes lois et les vulgariser dans leurs juridictions respectives.

Organisé avec l’appui financier de la Banque Mondiale à travers le Projet de Renforcement des Capacités en Gouvernance PRCG en sigle section de Bandundu, cette mission qui couvrira l’ensemble de la province de Bandundu devra amener les principaux acteurs à maitriser les différents textes des lois sur la décentralisation, lois déjà promulgué par le Chef de l’Etat.
Le professeur Michel Bala Bala, Coordonnateur provincial du PRCG a, lors de son allocution, indiqué que cette mission de vulgarisation vise à faire de sorte que tout le monde puisse avoir la même compréhension de la décentralisation.

Profitant de son séjour dans le Kwilu et Kwango, le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire, Antipas Mbusa Nyamwisi a visité les différents bureaux des territoires, secteurs, cités, communes et quartiers.

Utilisant l’itinérance territoriale pour palper des doigts les différentes réalités des administrant et administrés, le Chef de la Décentralisation s’est imprégné des réalités territoriales sur la gestion des ETD.

Mbusa Nyamwisi s’est entretenu avec les différents bourgmestres de la ville de Kikwit, les chefs des secteurs de Kwenge et de Bukanga Lonzo, les administrateurs des territoires de Masimanimba et de Kenge, le chef de la cité de Kenge.
Sa présence sur terrain malgré les conditions quelques fois très difficiles, a réconfortée non seulement la population locale mais aussi les différents territoriaux visités.

La traversée par la pirogue sur la rivière wamba témoigne de la volonté du Ministre de croire à la décentralisation, aussi celui du Gouvernement de voir ce processus aller jusqu’au bout et répondre aux aspirations de la population dans les Entités Territoriales Décentralisées.

Des réalités parfois amères à enregistrer, la décentralisation comme nouveau mode de gestion de la République Démocratique du Congo appelle beaucoup d’engagement et de détermination de la part de tous les acteurs de sa mise en œuvre.
De Kikwit où il a atterri par avion, c’est en explorant la route qu’il est arrivé à Kenge. C’est au niveau de Muluma dans le territoire de Masimanimba que Mbusa Nyamwisi qui est aussi Ministre en charge de l’Aménagement du Territoire a constaté la coupure de la route par une énorme érosion, mettant en péril les efforts du Gouvernement. Aussitôt vue, il a directement fait rapport au Chef de l’Etat qui n’a pas tardé à dépêché une équipe technique de son cabinet.

C’est en homme satisfait de sa mission dans le Kwilu et Kwango qu’Antipas Mbusa Nyamwisi a quitté Kenge ce mardi 26 janvier dernier par route pour Kinshasa.

Prochain étape de sa mission de vulgarisation, Inongo et Bandundu ville en passant par Nioki.-(Fin de texte).-minidecat/vendredi, 29janvier 2010.-

lundi 18 janvier 2010

Cinq chantiers au Sud-Kivu : réhabilitation de l’hôtel de Poste à Bukavu

(Début du texte).- Le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire Antipas Mbusa Nyamwisi en séjour à Bukavu au Sud-Kivu depuis le dimanche 17 janvier dernier a procédé au lancement ce lundi 18 janvier 2010 des travaux de réhabilitation de l’Hôtel de Poste appelé désormais Hôtel du Gouvernement Provincial.
En état de délabrement très avancé depuis plusieurs années, l’Hôtel de Poste reconnu comme un immeuble symbolique de la ville de Bukavu bénéficie pour sa réhabilitation, d’un financement de 444.243,70 dollars américains de la Banque Mondiale via le Projet de Renforcement de capacité en Gouvernance (PRCG) du Ministère de la Décentralisation et Aménagement du Territoire.
Le Groupe des Entreprises ROBICO-ECB qui a remporté ce marché suivant le dossier d’appel d’offre aura à réhabiliter la toiture, l’étage, le ré-de-chausser, la cave, les mûres de clôture ainsi que l’aménagement des cours extérieurs et intérieurs. Cela, dans un délai bien définit de 135 jours. Aussi tôt la réhabilitation fini, le Ministère de la Décentralisation et Aménagement du Territoire remettra la clé du bâtiment au Gouvernement Provincial du Sud-Kivu.

A savoir que le PRCG qui a déjà équipé le Gouvernement Provincial des matériels informatiques, compte lui fournir une fois de plus une infrastructure informatique très importante à la fin de ces travaux.

Lors de son mot de circonstance, le Ministre Mbusa Nyamwisi a remercié la Banque Mondiale non seulement pour cette réhabilitation combien important pour la Province du Sud-Kivu mais également son apport à la bonne marche de la décentralisation en République Démocratique du Congo.

En présence de son collègue de l’Agriculture, du Gouverneur de Province Léonce Muderwa, du Coordonateur National du PRCG Popaul Kizungu et du Coordonnateur Provincial du PRCG Serge Bikoro ainsi que plusieurs autres invités de marque, Antipas Mbusa Nyamwisi a procédé au lancement des travaux de réhabilitation de ce grand Bâtiment de la ville de Bukavu appelé à devenir l’Hôtel du Gouvernement Provincial.

Juste après cette cérémonie, le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire a ouvert la conférence provinciale sur la gouvernance organisé par le gouvernement provincial avec l’appui matériel, technique et financé du Projet de Renforcement de capacité en Gouvernance PRCG en sigle. Cette conférence qui débute ce lundi 18 janvier va réunir durant une semaine les territoriaux, les chefs des chefferies, le Maire de Bukavu, les bourgmestres des communes, les honorables députés provinciaux, les membres de l’exécutif provincial, les chefs des Divisions, les représentants des confessions religieuses, es universitaires, les experts, les représentants des organisations de la société civile ainsi que les partenaires du secteur privé et du développement de la Province.

Découvrez en intégralité ci-dessous les allocutions du Ministre Mbusa Nyamwisi, du Gouverneur Léonce Muderwa et du Coordonnateur Provincial du PRCG/Sud-Kivu Serge Bikoro.

Excellence Monsieur le Gouverneur de Province du Sud-Kivu et Président du Comité provincial de Pilotage du PRCG ;
· Honorable Président du Bureau de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu ;
· Honorables Députés provinciaux ;
· Excellence Monsieur le Vice-gouverneur de Province ;
· Monsieur le Coordonnateur National du PRCG ;
· Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres provinciaux ;
· Mesdames et Messieurs les membres du Comité provincial de Sécurité ;
· Monsieur le Coordonnateur provincial du PRCG ;
· Mesdames et Messieurs, Distingués invités, chers partenaires en vos fonctions et qualités respectives ;

En ces premières heures de l’Année 2010, je me réjouis d’être avec vous ici à Bukavu pour procéder, au nom du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, en ma qualité du Ministre de la Décentralisation et Aménagement du territoire, à l’ouverture officielle de la Conférence provinciale sur la gouvernance.

Avant toute chose, l’occasion faisant le larron, permettez moi de présenter à chacun de vous et, à travers vous, à toute la population du Sud-Kivu mes vœux les meilleurs de bonheur, de santé et de prospérité au cours de cette nouvelle année.

Mesdames et Messieurs,

Comme vous le savez, notre pays, la République Démocratique du Congo, à travers sa nouvelle Constitution dite de la troisième république, adoptée par le référendum du 18 février 2006, a clairement levé l’option du choix de la décentralisation comme un nouveau mode de gestion des affaires locales, après plusieurs décennies de centralisation excessive sans résultats visibles en matière de croissance économique et de développement.

De plus, tenant compte des limites et de déceptions engendrées par les différentes expériences de décentralisation, la nouvelle Constitution a tracée trois niveaux de gouvernance dont le Pouvoir central, les Provinces et les Entités Territoriales Décentralisées (ETD) et a mis délibérément les provinces au centre de tout le dispositif organisationnel des ETD.

Pour rappel, notre Constitution fixe clairement dans son article 3 les catégories des Entités Territoriales Décentralisées que sont la ville, la commune, le secteur et la chefferie qui jouissent, au même titre que la Province, de la personnalité juridique, de la libre administration et de l’autonomie de gestion de leurs ressources économiques, humaines, financières et techniques. Les articles 201 à 205, de cette Constitution fixent les principales compétences de l’Etat et des provinces selon trois principes : les compétences exclusives de l’Etat, les compétences concurrentes du pouvoir central et des provinces et les compétences exclusives des provinces. Elle précise également que le transfert des compétences devrait se traduire par des transferts de ressources financières en raison de 40% sur les recettes du trésor.

De cette manière, la Province et ses ETD devraient disposer désormais, de ses finances publiques propres qui sont distinctes de celles du pouvoir central et de son administration publique, se choisir les voies de sortie, concevoir et élaborer les politiques ainsi que les stratégies plus appropriées et mieux adaptées à leur contexte, en fonction des ressources et des potentialités dont elles disposent, pour le bien être de sa population en lui assurant un développement durable.

Mesdames et Messieurs,

Votre présence ici dans cette salle est pour nous une démonstration claire et nette de la ferme volonté qui vous amine pour affronter, haut et fort, les défis de gouvernance qui guettent votre environnement et étudier les modalités de leurs transformation en des véritables opportunités susceptibles d’offrir des meilleurs chances pour la renaissance et la croissance du Sud-Kivu.

En effet, d’ici où je me tiens pour vous livrer cette communication, je remarque la présence des territoriaux, des chefs des chefferies, du Maire de Bukavu, des bourgmestres des communes, des honorables députés provinciaux, des membres de l’exécutif provincial, des chefs des Divisions, des représentants des confessions religieuses, des universitaires, des experts, des représentants des organisations de la société civile, des partenaires du secteur privé et au développement de la Province.

Cela est une expression très éloquente de votre mobilisation, de votre détermination et de votre rangement derrière un seul et unique objectif, celui de doter votre Province d’un contrat de gouvernance à base duquel les actions des unes et des autres devront être positivement corrélées et harmonieusement administrées pour marquer des scores comme jamais auparavant, qui sont susceptibles de renverser la tendance et d’apporter un changement profond des structures sociales, au regard des objectifs du millénaire pour le développement auxquels notre pays a souscrit pour l’horizon 2015.

Pour ma part, je renouvelle l’engagement du Gouvernement de la République Démocratique du Congo à ne ménager aucun effort pour vous accompagner dans ce processus de décentralisation et vous soutenir dans toute démarche visant à améliorer la qualité de la gouvernance au Sud-Kivu, afin que les retombées socioéconomiques attendues de la décentralisation ne tardent pas à contribuer à l’amélioration des conditions des vies des communautés locales qui composent la Province.

Je remercie également les partenaires au développement et plus particulièrement le Projet de Renforcement des Capacités en Gouvernance, le PRCG pour son appui technique et financier très remarquable dans notre processus de décentralisation et de mise en œuvre des reformes dans le domaine des finances publiques et de l’administration publique mais aussi dans les facilités pour le renforcement des initiatives provinciales en matière de gouvernance politique, économique et administrative.

C’est ici pour moi, l’occasion de souhaiter un plein succès aux présentes assises et de formuler le vœu de voir aboutir les travaux d’élaboration du contrat de gouvernance du Sud-Kivu au bout de 7 journées d’échanges. Pour ce faire, j’exhorte tous les participants, plus particulièrement ceux qui sont venus de l’intérieur de la Province à plus d’assiduité au cours de ces assises.

Ainsi, je déclare ouverte la Conférence provinciale sur la gouvernance autour du thème : Bonne gouvernance, Décentralisation et Développement au Sud-Kivu : état des lieux et perspectives dans la Province du Sud-Kivu.

Que Dieu bénisse la république Démocratique du Congo

Je vous remercie !




· Excellence Monsieur le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire ;
· Honorable Président du Bureau de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu ;
· Honorables Députés provinciaux ;
· Excellence Monsieur le Vice-gouverneur de Province ;
· Monsieur le Coordonnateur National du PRCG ;
· Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres provinciaux ;
· Mesdames et Messieurs les membres du Comité provincial de Sécurité ;
· Monsieur le Coordonnateur provincial du PRCG ;
· Mesdames et Messieurs, Distingués invités, chers partenaires en vos fonctions et qualités respectives ;

Notre pays, la République Démocratique du Congo s’est doté, depuis 2006 à l’issue du référendum organisé à cet effet, d’une nouvelle constitution qui consacre la décentralisation comme le mode de gestion par excellence des affaires publiques locales de l’Etat, tout en demeurant un Etat uni.

Au regard de cette constitution, des institutions provinciales ont été successivement mise en place ici et là à partir des mécanismes démocratiques prévus par cette Constitution dont les Assemblées provinciales et les Exécutifs provinciaux.

Au Sud-Kivu, la mise en place des nouvelles institutions provinciales a été effective en 2007. Ce qui nous a permis de disposer d’un plan triennal dont la vision centrale est la renaissance et la croissance de la Province.

En effet, post conflit de son état, notre Province a traversé plus d’une décennie des conflits qui, couplés aux maux qui ont caractérisés les années de dictature et de pouvoir autocratique, ont entamées sévèrement les conditions de vie des populations.

Pour sortir de cette situation et à la suite des analyses menées sur le terrain auprès des communautés locales lors d’élaboration du Document des Stratégies de la Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP), la mauvaise gouvernance est apparue comme l’un des facteurs les plus explicatifs.
Ce constat justifie à suffisance l’attention accordée à la promotion de la bonne gouvernance dans le DSCRP provincial du Sud-Kivu. Pour y arriver, un plan triennal ambitieux a été élaboré par le Gouvernement Provincial et voté à l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu en juin 2008.

Ce plan vise la mise en place des conditions favorables pour la renaissance et la reprise du chemin de la croissance de la Province du Sud-Kivu par le recours à des pratiques de bonne gouvernance et de la transparence dans la gestion des affaires publiques favorisées dans un contexte de la décentralisation, qui reconnait une personnalité juridique, une libre administration et une autonomie de gestion des ressources (humaines, matérielles, financières et techniques) aux provinces, qui jouissent de certaines compétences soit concurremment soit exclusivement par rapport au pouvoir central notamment en ce qui concerne la gestion des certains secteurs jugés prioritaires comme la Santé, l’Agriculture et l’Enseignement maternel, Primaire, Secondaire et Professionnel.

Dans le souci de mieux organiser la gestion de ces secteurs désormais à compétences exclusives des provinces et d’en améliorer la gouvernance locale, il est nécessaire que des états des lieux soient faits selon une approche participative en vue de dégager les politiques ainsi que les stratégies qui s’imposent.

C’est donc ce souci de mon gouvernement d’exploiter toutes les voies possibles pour améliorer la qualité de la gouvernance dans la Province, qui a conduit à commanditer cette conférence dans le but d’offrir à notre chère province un contrat de gouvernance comme un cadre de référence des actions prioritaires à mener et un outil d’évaluation des performances en matière de reformes qui s’imposent au regard de la décentralisation.

· Excellence Monsieur le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire ;
· Honorable Président du Bureau de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu ;
· Honorables Députés provinciaux ;
· Excellence Monsieur le Vice-gouverneur de Province ;
· Monsieur le Coordonnateur National du PRCG ;
· Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres provinciaux ;
· Mesdames et Messieurs les membres du Comité provincial de Sécurité ;
· Monsieur le Coordonnateur provincial du PRCG ;
· Mesdames et Messieurs, Distingués invités, chers partenaires en vos fonctions et qualités respectives ;

Nous voici donc à un moment historique de notre Province, où nous devons tracer ensemble les meilleurs voies de sa renaissance à partir d’une évaluation très profonde et sans complaisance de la gouvernance dans l’objectif de prendre des nouveaux engagements au regard des obligations de moyens et de résultats
Auxquelles nous sommes collectivement et individuellement soumis.

C’est ici pour moi l’occasion de remercier chacun de vous pour avoir répondu massivement à cette invitation. Je reste convaincu que cette attitude est une preuve concrète que nous partageons en commun un souci noble qui est celui du développement de notre chère province.

C’est pourquoi, j’invite chacun de vous à une participation très attentionnée au cours de ces assises afin qu’à l’issue des travaux qui seront organisés nous permette de dispose d’un contrat de gouvernance pour Province du Sud-Kivu qui met en exergue :

ü les politiques sectorielles et les pistes stratégiques appropriées pour l’amélioration de la qualité de la gouvernance (politique, économique et administrative) au Sud-Kivu ;
ü les engagements institutionnels en termes d’actions prioritaires à mener dans le court, le moyen et le long terme ;
ü les mécanismes de mobilisation des moyens nécessaires par la capitalisation des compétences constitutionnelles dont jouit chaque institution provinciale (Assemblée provinciale et/ou exécutif provincial) dans le cadre de la décentralisation notamment (la libre administration, l’autonomie de gestion des ressources et la personnalité juridique), en vue de répondre efficacement à l’obligation des résultats en matière de gouvernance dans les secteurs : des finances publiques provinciales, de l’administration publique, de la Santé, de l’EPSP, de l’Agriculture, des infrastructures (transport et voies de communication), Foncier, Minier et énergétique.

C’est aussi ici, l’occasion de saluer l’engagement très remarquable du PRCG dans tous nos efforts visant à remodeler nos modes et méthodes de gestion des affaires publiques provinciales et locales à travers des appuis techniques et financiers substantiels.

Je ne saurais clore mon propos sans apprécier à juste titre l’engagement personnel du Chef de l’Etat et de l’ensemble de son Gouvernement représenté ici par Son Excellence Monsieur le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire dans l’encadrement et l’accompagnement du processus de la décentralisation et de reforme de la gouvernance dans notre Province.

Je reste conscient que l’exercice qui sera lancé ce jour, nous permettra de lever des zones d’ombres sur les questions relatives à la problématique de la décentralisation et de la bonne gouvernance et créera les meilleures conditions de jouissance maximale et rationnelle des retombées attendues de la décentralisation.

· Que Dieu bénisse la Province du Sud-Kivu

Je vous remercie !
· Excellence Monsieur le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire ;
· Excellence Monsieur le Gouverneur de Province et Président du Comité Provincial de Pilotage du PRCG Sud-Kivu ;
· Honorable Président du Bureau de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu ;
· Honorables Députés provinciaux ;
· Excellence Monsieur le Vice-gouverneur de Province ;
· Monsieur le Coordonnateur National du PRCG ;
· Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres provinciaux ;
· Mesdames et Messieurs les membres du Comité provincial de Sécurité ;
· Monsieur le Coordonnateur provincial du PRCG ;
· Mesdames et Messieurs, Distingués invités, chers partenaires en vos fonctions et qualités respectives ;

En pareille circonstance, il est de coutume que les organisateurs prennent la parole en premier pour placer un mot à l’attention des participants pour la suite qu’ils ont réservée à l’invitation qui leur a été adressée.

C’est pourquoi, en ma qualité de Coordonnateur provincial du Projet de Renforcement des Capacités en Gouvernance au Sud-Kivu, je voudrais vous remercier très sincèrement pour votre présence dans ce joli cadre de l’Hôtel HORIZON pour participer à la Conférence provinciale sur la gouvernance qui est organisée sous le thème : Bonne gouvernance, décentralisation et développement au Sud-Kivu.

Nous saisissons cette occasion pour remercier très particulièrement l’engagement remarquable de Son Excellence Monsieur le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire dans le cadre du pilotage du processus de la décentralisation en République Démocratique du Congo et particulièrement dans notre Province.

Malgré des multiples occupations et des nombreuses sollicitudes dont il vous êtes souvent l’objet, vous restez prompt à répondre rapidement à notre invitation lorsque nous avons besoin de vous.

Cela témoigne de l’attachement que vous accordez au processus de la décentralisation au Sud-Kivu ainsi qu’aux retombées de ce dernier sur le développement socioéconomique dans une province post conflit comme la notre où des gros efforts sont à fournir pour renaître et croitre.

Nous vous en sommes très reconnaissant Excellence.

De l’enjeu

La Constitution de la République Démocratique du Congo consacre la décentralisation comme un nouveau mode de gestion des affaires de l’Etat et transfert aux provinces et aux ETD certaines compétences et responsabilités dont l’efficacité dans la jouissance de ces dernières reste fonction de la qualité de la gouvernance encours.

D’où l’intérêt que les acteurs en présence dans la province évalue constamment les modes et les pratiques de gouvernance en vigueur en vue de ré-visiter les politiques et les stratégies miss en œuvre pour les adapter au contexte qui sont le leur.

L’activité de ce jour rentre dans ce cadre et permettre à la province du Sud-Kivu de disposer d’un contrat de gouvernance comme un outil d’aide à la décision publique en Province en vue d’assurer un succès au processus de la décentralisation et de reformes qui s’imposent.

En effet, parmi les matières à compétences exclusives des provinces figurent les secteurs dits décentralisés, à savoir : la santé, l’EPSP et l’Agriculture, estimés prioritaires au regard du niveau de développement et de pauvreté en R.D.Congo pour répondre efficacement aux engagements pris au regard des Objectifs du Millénaire pour le Développement et du Document des Stratégies de la Croissance et de Réduction de la pauvreté (DSCRP).

L’enjeu de la décentralisation sectorielle réside aussi bien dans le fait que les provinces deviennent elles mêmes responsables de leur développement par la promotion des secteurs considérés comme vitaux tant au niveau national que de leurs entités et que par le fait qu’elles sont placées au cœur des décisions en matière de gestion rationnelle et efficiente des secteurs clés de développement en mobilisant aussi bien les moyens (humains, matériels, financiers et techniques) que les ressources et les capacités nécessaires pour assurer le développement de leurs entités.

Problématique majeure

L’un des défis majeurs qui découle de cette décentralisation sectorielle est que d’un coté, détenir les compétences exclusives dans les secteurs de la santé, de l’EPSP et de l’Agriculture est une chose voire une très bonne approche du développement à la base, mais avoir les capacités nécessaires pour renverser la tendance est une autre paire de manche surtout lorsque ces dernières n’ont pas été préparées tant au niveau psychologique qu’au niveau stratégique.

C’est pourquoi, les états de lieux de gouvernance sectoriels s’imposent pour mieux déceler les défis et apporter des réponses appropriées pour se préparer à mieux assumer le mieux les responsabilités dans ces secteurs.

· Excellence Monsieur le Ministre de la Décentralisation et Aménagement du Territoire ;
· Excellence Monsieur le Gouverneur de Province et Président du Comité Provincial de Pilotage du PRCG Sud-Kivu ;
· Honorable Président du Bureau de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu ;
· Honorables Députés provinciaux ;
· Excellence Monsieur le Vice-gouverneur de Province ;
· Monsieur le Coordonnateur National du PRCG ;
· Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres provinciaux ;
· Mesdames et Messieurs les membres du Comité provincial de Sécurité ;
· Monsieur le Coordonnateur provincial du PRCG ;
· Mesdames et Messieurs, Distingués invités, chers partenaires en vos fonctions et qualités respectives ;

Comme vous le savez sans doute, le PRCG est un instrument de promotion de la bonne gouvernance et d’appui à la décentralisation, qui focalise sont attention notamment dans l’appui aux reformes des finances publiques et de l’administration publique en R.D.Congo tant au niveau central que des provinces.

C’est pour cette simple raison qu’aucun effort n’a été ménagé pour financer les présentes assises étant donné que son contenu et ses objectifs sont en parfaite adéquation avec les objectifs et les missions lui assignés à la suite d’une sorte d’autopsie générale sur la gouvernance en République Démocratique du Congo et dont les résultats ont permis l’élaboration d’un contrat de gouvernance.

C’est à la suite de ce contrat de gouvernance que le Gouvernement s’est résolument engagé à apporter une série des réformes dans la gestion de ses finances publiques, de son administration publique et dans la gestion des affaires de l’Etat par la décentralisation, la promotion des pratiques de la transparence et la bonne gouvernance qui constituent les objectifs du PRCG tant au niveau national que des provinces.

· Que Dieu bénisse la Province du Sud-Kivu

Je vous remercie !-(Fin de texte).-minidecta/lundi 18 janvier 2010.-