De son côté, le ministre de la Décentralisation et Aménagement du territoire a déclaré : « L’union fait la force ; les villes et collectivités locales du monde l’ont bien compris en créant les cités et gouvernements locaux unis d’Afrique ».
Pour Antipas Mbusa Nyamwisi, la croissance économique et le développement social escomptés devraient bénéficier en premier à la population disséminée à travers l’Afrique dans les différents pays arrimés à diverses organisations régionales. Et d’ajouter : « Cette population, en tant que bénéficiaire de ces biens et services attendus, devrait également être associée à la dynamique de l’intégration régionale, notamment par des mécanismes institutionnels ».
En outre, le ministre a indiqué que les instruments juridiques des organisations tant continentales, régionales que nationales prévoient que l’intégration tant recherchée ne doit pas se limiter aux Etats, mais mérite d’être étendue à ses sous composantes pour un meilleur enracinement. Avant de faire remarquer : « C’est dans ce contexte qu’au niveau de la région SADC les ministres en charge des Gouvernements locaux se mobilisent pour qu’il soit institué un sous-comité en charge des Gouvernements et Associations des collectivités locales ». D’où l’intérêt, a-t-il ajouté, pour nos provinces, nos villes, nos communes, nos chefferies et secteurs de s’organiser en associations au niveau national et de s’affilier soit individuellement, soit collectivement aux associations régionales, continentales et mondiales.
Au demeurant, Mbusa Nyamwisi a fait savoir « qu’en ce début du 21ème siècle, plus personne ne peut concevoir le développement en vase clos ; l’échange d’expériences et la diffusion des bonnes pratiques est une nécessité pour la bonne gouvernance, ce maître-mot des temps actuels ».
Par Albert tshiambi
Par Albert tshiambi
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